Descriptif de l'installation

• Emplacement : Rochefort
• Implantation : Site archéologique de Malagne
• Date : Décembre 2011

- « Cercle des vents » : sphère armillaire entourée d’une rose des vents réalisée avec des rondins (points cardinaux). En extérieur.
- « Cercle des jours » : étoile des 7 jours (socles en rondin) basée sur le calendrier chaldéen et romain. En extérieur.
- « Cercle des lumières » : ensemble intégré dans la verrière du hall d’accueil. L’œuvre parle de l’évolution des dieux en proposant une réflexion sur la spiritualité au-delà du religieux.

Le site archéologique nous plonge dans le passé, et permet ainsi d’avoir un regard sur notre présent modelé par ce passé. La notion de cercle nous permet de présenter comment nous nous situons dans notre relation avec la Nature, et plus précisément dans l’espace et dans le temps, mais aussi avec nos dieux : ceux-ci évoluent en fonction de nos connaissances et de nos cultures.
Réalisées pour le site, ces sculptures d’arbre sont le fruit d’une recherche un peu éperdue sur nos liens avec le cosmos, la nature et surtout l’humanité.

Le « Cercle des vents », inspiré de la rose des vents, permet de nous situer dans l’espace avec les points cardinaux et, grâce à la sphère armillaire placée en son centre, d’observer la course du soleil autour de la terre en fonction des saisons. L’inclinaison de l’axe de la sphère est liée à notre latitude. L’inclinaison de l’axe de la terre par rapport à sa rotation autour du soleil explique la situation de l’écliptique (entre les deux tropiques). Les pièces de tronc, par la symbolique de l’arbre, propose au spectateur d’être « arbre », lien mythique avec l’univers.

Le « Cercle des jours » expose l’origine du nom des sept jours de la semaine. Ce sont les sept corps célestes qui tournent autour de la terre, celle-ci étant considérée comme le centre du monde. Nous avons ainsi par ordre décroissant, de l’astre le plus rapide et le plus proche à l’astre le plus lent et le plus éloigné, la lune, mercure, vénus, le soleil, mars, jupiter et saturne. Placés sur une étoile à sept branches, ces astres nous donnent le nom des sept jours : ce calendrier existe depuis l’époque chaldéenne. Les tronçons d’arbre s’offrent comme socle à de nouvelles sculptures : le corps vivant des spectateurs.

Le « Cercle des lumières » présente Epona, déesse gallo-romaine, et de manière générale l’histoire des religions, elles-mêmes remises en question par l’existentialisme et la pensée scientifique et laïque. Les nouvelles philosophies, héritées de la pensée cartésienne, peuvent s’ouvrir à une dimension sacrée, au-delà du religieux. La sculpture d’arbre cherche à révéler la dimension mythique, éthique et esthétique de notre lien à la Nature.